Aller au contenu principal

Restauration d'une tourbière à Lamazière-Basse par les étudiants de BTS GPN

Les étudiants de BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) ont restauré une tourbière sur la commune de Lamazière-Basse, à la demande de sa propriétaire et du Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine.

La tourbière d’Auchebie est un petit écrin de nature caché au milieu des bois sur la commune de Lamazière-Basse. Consciente de l’intérêt écologique du site, la propriétaire de la parcelle, Dominique Breuil, a demandé une expertise au Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine.Cette tourbière présente un intérêt pour la préservation de la ressource en eau et pour sa richesse écologique, cependant le développement de la végétation entraîne son assèchement et la perte de la biodiversité liée aux tourbières.

Suite à ce constat le Conservatoire des Espaces Naturels et Madame Breuil ont fait appel aux étudiants de BTS GPN du Lycée Henri Queuille de Neuvic pour proposer et réaliser des actions de restauration de la zone humide. 

Ce projet a été conduit sur deux mois et s’est achevé par la mise en place de différentes actions comme : le bûcheronnage des ligneux pour réouvrir le site ; le cerclage de gros pins et bouleaux pour favoriser le bois mort sur pied et constituer une ressource alimentaire pour les pics ; la création de gouilles qui sont des zones d’eau libre indispensables à de nombreuses espèces végétales et animales…

Les travaux ne se sont pas faits sans difficulté du fait du niveau d’eau important dans la tourbière au moment du chantier, mais les étudiants ont conduit le chantier avec enthousiasme. La tourbière est aujourd’hui restaurée. Pour l’entretenir Christophe Boyon, éleveur à Lamazière-Basse, y fera pâturer ses brebis l’été prochain.

Un grand merci au Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine pour la confiance qu’il nous accorde, à Madame Breuil pour son accueil chaleureux et à la commune de Lamazière-Basse pour nous avoir permis de manger au chaud. 
 

Un article de Véronique Bestautte, Enseignante en gestion des espaces naturels au Lycée Henri Queuille de Neuvic